Défi « 1 article pendant 30 jours » – Article 2 sur 30

Manger du cru ou de l’alimentation dite de « haute vitalité » contribue à maintenir et favoriser l’énergie du corps et du mental. Vous préparez ainsi des repas simples et goûteux tout en vous sentant en meilleure forme.

 

Se nourrir plutôt que se remplir

Tout d’abord, il est important de bien comprendre que :

  • L’alimentation ne consiste pas seulement à remplir l’estomac, à calmer la faim ou à assurer le lien social,
  • L’alimentation sert surtout à nourrir et à fournir du « carburant ».

Se nourrir signifie ainsi absorber des aliments comestibles tels que la viande, les fruits et les légumes dont les nutriments sont destinés à subvenir aux besoins vitaux du corps, à lui fournir de l’énergie via les calories et à en soutenir la santé.

Un organisme « bien nourri » bénéficie alors des caractéristiques suivantes : 

  • De la vitalité,
  • De la lucidité,
  • D’un teint frais,
  • De selles harmonieuses (moulées et de couleur brun foncé),
  • D’un esprit vif,
  • D’une mémoire efficace,
  • D’un poids de forme,
  • De cheveux et d’ongles solides et brillants, 
  • De dents plus blanches.

 

Aliments vivants versus aliments transformés

L’alimentation vivante, la base !

L’alimentation vivante, nutritive, non-dénaturée et d’origine biologique si possible, est excellente pour la santé. Elle devrait constituer la base de notre alimentation. 

L’alimentation vivante est considérée comme de haute vitalité par le taux non dénaturé de vitamines et minéraux qu’elle contient. En outre, lorsqu’elle est suffisamment variée, elle apporte un bénéfice au niveau des synergies entre les nutriments. Ainsi, consommer des aliments riches en vitamine C et en fer au même repas contribue à une meilleure absorption intestinale des nutriments permise grâce à cette association.

L’alimentation vivante est constituée de :

  • Fruits frais
  • Légumes frais
  • Noix et fruits à coque
  • Oeufs
  • Algues

Mais aussi de :

  • Graines germées
  • Jus non pasteurisés
  • Aliments lacto-fermentés.

Choisissez ainsi, de préférence, des aliments dits bruts – pommes entières et non compote, pommes de terre entières et non purée… c’est vous qui cuisinerez. Ils fourniront au corps le bon carburant dont il a besoin tout en préservant votre énergie. Vous allez peut-être devoir modifier certaines de vos habitudes. Pensez que vous sentirez rapidement les bénéfices tout au long de la journée.

En parallèle, expérimentez l’alimentation vivante en faisant germer un noyau d’avocat. Les enfants adorent et c’est facile à mettre en place dans un logement sans jardin. En voici les étapes :

  • Retirez et nettoyez le noyau de l’avocat
  • Plantez-y quatre cure-dents et posez-le sur un verre rempli d’eau
  • Faites immerger la moitié inférieure du noyau, la pointe vers le haut
  • Renouvelez l’eau tous les deux jours
  • Magie de la nature, des racines apparaissent après six à huit semaines.

 

Réduire l’alimentation « morte »

A contrario, ingérer de l’alimentation « morte », soit des aliments peu transformés ou ultra-transformés issus de l’industrie agroalimentaire, à tendance à saper notre énergie et notre moral. En effet, ces aliments ont été conçus en laboratoire pour satisfaire la curiosité marketing (varier les goûts, créer de nouvelles recettes, inventer des cuissons rapides…) et subvenir au plus grand nombre. Hélas, ces procédés mettent à mal leur valeur nutritionnelle de par les traitements qu’ils ont subi. Parmi ces traitements, l’un des plus connus du grand public est la stérilisation à très haute température du lait de vache pasteurisé.

Ces aliments deviennent alors des aliments « morts » et carencés. Ils n’ont pas, ou plus, ou difficilement la capacité d’assurer à l’organisme l’apport quotidien en nutriments nécessaires à son fonctionnement. Ils sont composés en grande majorité de mauvaises graisses et de mauvais sucres, contiennent nombre d’additifs chimiques et perdent tout intérêt nutritionnel. Ils « remplissent » plutôt que « nourrissent » tout en agissant négativement sur notre humeur et notre charge pondérale.

En outre, la digestion d’un aliment transformé demande un effort supplémentaire et considérable à l’organisme car certaines enzymes digestives ont été détruites à la cuisson. Dans ce cas, très souvent, le corps a tendance à se mobiliser durant une heure à heure et demie après le repas pour se concentrer sur la digestion. C’est le fameux « coup de pompe » ou fatigue post-prandiale. Par la suite, il récupère lentement pour retrouver son niveau d’énergie d’avant-digestion. Mais que de temps perdu à lutter contre la somnolence ! 

On compte parmi les aliments transformés :

  • Les aliments en conserve
  • Les boissons sucrées
  • Le beurre

Et parmi les aliments ultra-transformés :

  • Les pizzas industrielles
  • Les boissons sucrées
  • Les bonbons et les friandises chocolatées, mais aussi… la farine !

Ce sont des exemples non exhaustifs bien sûr, donnés à titre indicatif. En fait, on peut ranger dans cette catégorie tous les produits qu’on ne trouve pas à l’état naturel dans l’environnement. Connaissez-vous un arbre qui propose des chips sur ses branches ? Avez-vous déjà planté une barre chocolatée dans la terre-mère, la terre-nourricière ou Pacha Mama en Amérique du Sud, espérant qu’il en pousse un végétal concevant à terme des barres chocolatées ? On peut rêver, mais cela n’existe pas, alors que planter des pépins de pommes donnera un pommier capable de générer des dizaines de pommes. 

 

Quels bienfaits pour une alimentation crue et vivante ?

La cuisson transforme les aliments et altère leur potentiel nutritionnel. Les vitamines sont sensibles à la chaleur, notamment la vitamine C et celles du groupe B. Or, elles peuvent être davantage préservées sans cuisson.

Certains aliments ne peuvent se passer de la cuisson pour être comestibles et digestes, à l’instar de la pomme de terre. Pour autant, consommer cru les aliments qui peuvent l’être permet de bénéficier :

  • D’un apport en nutriments préservés dans leur ensemble
  • D’un apport en fibres nécessaire à un bon transit intestinal
  • D’un effet de « nettoyage » des intestins par l’action balai des fibres 
  • D’antioxydants à l’action anti-âge
  • D’une stabilisation du poids, voire d’une perte de poids
  • D’un effet de satiété plus rapide et d’un meilleur contrôle de sa faim (aliments plus denses et de meilleure qualité).

 

Faut-il pour autant manger « tout » cru ?

Il existe un courant, le crudivorisme, qui consiste à se nourrir exclusivement d’aliments crus. Or, l’alimentation exclusivement crue n’est pas conseillée. Il convient plutôt de consommer du cru en entrée, suivi d’un plat cuit. En été, le repas souvent tout cru fonctionne avec la saison des fortes chaleurs. Dans tous les cas, il est très important de bien mastiquer chaque bouchée et de la réduire en bouillie avant de l’avaler car l’absence de cuisson, considérée comme une pré-digestion, n’a pas lieu.

Toutefois, le cru ne convient pas à tous les organismes. Selon les personnes et la qualité de leur processus digestif, certains troubles intestinaux tels que des ballonnements importants et des gaz peuvent apparaître. Dans cette mesure, il est important de vous observer. Les professionnels de la santé doivent, pour leur part, prendre en compte la variété des profils individuels mais aussi le niveau de vitalité des personnes.

En naturopathie, nous estimons intéressante la consommation d’alimentation vivante pour l’équivalent de 80 % de l’alimentation hebdomadaire. Rien de trop restrictif et qui ne dispense pas de savourer une pizza, que vous choisirez de qualité de préférence. Il est important de prendre en compte la vie sociale et les plaisirs dits coupables sans culpabiliser !  

 

« Booster son Energie Vitale – L’énergie circule en moi et tout autour de moi »

Crédits photo : Karolina Grabowska, Lukas.

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