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Manger du cru ou de l’alimentation vivante dite de « haute vitalité » contribue à maintenir et favoriser l’énergie du corps et du mental. Vous préparez ainsi des repas simples et goûteux tout en vous sentant en meilleure forme.
Manger du cru : se nourrir plutôt que se remplir
Tout d’abord, il est important de bien comprendre que l’alimentation ne consiste pas seulement à remplir l’estomac, à calmer la faim ou à assurer le lien social. Cette action de s’alimenter sert surtout à vous nourrir et vous fournir du « carburant » pour fonctionner.
Se nourrir signifie ainsi absorber des aliments comestibles tels que la viande, les fruits et les légumes. Leurs nutriments divers et variés (potassium, magnésium, vitamine A…) sont destinés à subvenir aux besoins vitaux du corps, à lui fournir de l’énergie via les calories et à en soutenir la santé.
De fait, un organisme « bien nourri » bénéficie des caractéristiques suivantes :
- de la vitalité,
- de la lucidité,
- d’un teint frais,
- de selles harmonieuses (moulées et de couleur brun foncé),
- d’un esprit vif,
- d’une mémoire efficace,
- d’un poids de forme,
- de cheveux et d’ongles solides et brillants,
- de dents plus blanches.
Manger du cru : l’alimentation vivante, la base !
Manger du cru signifie consommer de l’alimentation dite vivante. Les aliments vivants sont des aliments naturels, aussi proches que possible de leur forme pure d’origine afin de conserver tous leurs ingrédients actifs et nutriments.
Cette manière de se nourrir devrait constituer la base de notre alimentation. En effet, les aliments bruts sont excellents pour la santé car ils se révèlent plus nutritifs. En outre, ils contiennent beaucoup moins de pesticides lorsqu’ils sont d’origine biologique. Lisez cet article sur le sujet.
Se fournir en local ou en ligne
Vous pouvez vous fournir chez un primeur bio près de chez vous ou sur un site en ligne tel que La Fourche (jusqu’à 50% moins cher et vous livre chez vous à l’heure que vous souhaitez !). D’ailleurs, je peux vous parrainer, ce qui vous fait gagner 20 euros à l’adhésion. Pour cela, il suffit de m’envoyer votre demande avec votre email ici.
En bref, l’alimentation vivante est considérée comme de haute vitalité par le taux non dénaturé de vitamines et minéraux qu’elle contient. En outre, lorsqu’elle est suffisamment variée, elle apporte un bénéfice au niveau des synergies entre les nutriments. Par exemple, consommer des aliments riches en vitamine C et riches en fer au même repas contribue à une meilleure absorption intestinale des nutriments permise grâce à cette association.
L’alimentation vivante est donc constituée de :
- fruits frais,
- légumes frais,
- de noix et fruits à coque,
- d’oeufs,
- et d’algues.
Mais elle contient également :
- les graines germées,
- les jus non pasteurisés
- et les aliments lacto-fermentés (choucroute, carottes, betterave râpée… en bocal).
Choisissez ainsi de préférence, dans la plupart des cas, des aliments dits bruts comme des pommes entières plutôt que de la compote, des pommes de terre entières et non de la purée déjà prête… C’est vous qui cuisinerez. Certes, vous allez peut-être devoir modifier certaines de vos habitudes dans la manière de faire vos courses. Déjà, vous gagnerez du temps avec le système de livraison de La Fourche. Dans tous les cas, gardez à l’esprit que vous sentirez les bénéfices de vos efforts une fois ce nouveau rythme installé.
Faire germer un noyau d’avocat
En parallèle, expérimentez l’alimentation vivante avec les enfants de votre entourage en faisant germer ensemble un noyau d’avocat. Les petits adorent observer le processus quotidien de pousse, ce qui leur apprend en outre comment évoluent les végétaux. La technique est facile à mettre en place dans tous les logements. Pas besoin de jardin. En voici les étapes :
- retirez et nettoyez le noyau de l’avocat,
- plantez-y quatre cure-dents et posez-le sur un verre rempli d’eau,
- faites immerger la moitié inférieure du noyau, la pointe vers le haut,
- renouvelez l’eau tous les deux jours.
Magie de la nature, des racines apparaissent après six à huit semaines. Ecole de la patience, la pousse rappelle le temps nécessaire à la création d’un fruit.
Réduire l’alimentation « morte »
A contrario de l’alimentation vivante, l’alimentation « morte », soit des aliments peu transformés ou ultra-transformés issus de l’industrie agroalimentaire, a tendance à saper notre énergie.
En effet, ces aliments ont été conçus en laboratoire pour satisfaire la curiosité marketing (varier les goûts, créer de nouvelles recettes, inventer des cuissons rapides…) et subvenir au plus grand nombre. Hélas, ces procédés mettent à mal leur valeur nutritionnelle de par les traitements qu’ils ont subi. L’un des plus connus du grand public est la stérilisation à très haute température du lait de vache pasteurisé.
Devenus « morts » et carencés, ces aliments n’ont pas, ou plus, ou difficilement, la capacité d’assurer à l’organisme l’apport quotidien en nutriments nécessaires à son fonctionnement. Leur composition est constituée de plus, en grande majorité, de mauvaises graisses et de mauvais sucres. Ils contiennent nombre d’additifs chimiques et perdent tout intérêt nutritionnel. Ils « remplissent » plutôt que « nourrissent », tout en agissant négativement sur notre charge pondérale.
Un effort supplémentaire à la digestion
En outre, la digestion d’un aliment transformé demande un effort supplémentaire et considérable à l’organisme car certaines enzymes digestives ont été détruites à la cuisson. Dans ce cas, très souvent, le corps a tendance à se mobiliser durant une heure à une heure et demi après le repas pour se concentrer sur la digestion. Le fameux « coup de pompe » ou fatigue post-prandiale intervient alors. Par la suite, le corps récupère lentement pour retrouver son niveau d’énergie d’avant-digestion… Mais que de temps perdu et d’efforts fournis à lutter contre la somnolence !
On compte ainsi, parmi les aliments transformés (liste non exhaustive) :
- les aliments en conserve,
- les boissons sucrées,
- le beurre.
Et parmi les aliments dits ultra-transformés :
- les pizzas industrielles,
- les boissons sucrées,
- les bonbons et les friandises chocolatées, mais aussi… la farine !
Ce sont des exemples donnés à titre indicatif. En fait, on peut ranger dans cette catégorie tous les produits qu’on ne trouve pas à l’état naturel dans l’environnement.
Manger du cru : quels bienfaits ?
On l’a vu plus haut, l’alimentation crue contribue à vous faire sentir vivant en fournissant de bons nutriments tout en améliorant la qualité de votre humeur. L’influence sur l’humeur a été confirmée par une étude menée en Grande-Bretagne, à retrouver ici. Manger mal rend triste. En effet, la nourriture de mauvaise qualité augmente certains marqueurs cérébraux liés à la santé mentale, ce qui n’est pas le cas lors d’une consommation d’aliments sains.
Par ailleurs, la cuisson transforme les aliments et altère leur potentiel nutritionnel. Hélas, les vitamines sont sensibles à la chaleur, notamment la vitamine C et celles du groupe B. Or, elles peuvent être davantage préservées sans cuisson pour peu que les aliments soient bien conservés et consommés rapidement.
Bien sûr, certains aliments ne peuvent se passer de la cuisson pour être comestibles et digestes, à l’instar de la pomme de terre. Pour autant, consommer cru les aliments qui peuvent l’être permet de bénéficier :
- d’un apport en nutriments préservés dans leur ensemble,
- d’un apport en fibres nécessaire à un bon transit intestinal,
- d’un effet de « nettoyage » des intestins par l’action balai des fibres,
- d’antioxydants à l’action anti-âge,
- d’une stabilisation du poids, voire d’une perte de poids,
- d’un effet de satiété plus rapide et d’un meilleur contrôle de sa faim (aliments plus denses et de meilleure qualité).
Pour autant, faut-il manger « tout » cru ?
Il existe un courant, le crudivorisme, très proche de l’alimentation vivante par définition, qui consiste à se nourrir exclusivement d’aliments crus comestibles.
Or, en tant que naturopathe, je ne vous conseille pas de vous nourrir uniquement d’aliments crus tout au long de l’année. Il convient plutôt de consommer du cru en entrée, puis de suivre par un plat cuit.
En été, certes, le repas cru fonctionne bien avec la saison des fortes chaleurs. Mais en hiver, manger cuit (et chaud) apporte chaleur et réconfort. De plus, la cuisson (qui est une pré-digestion) tend à détruire certaines bactéries pouvant être présentes dans les aliments comme la salmonelle (oeufs) ou Escherichia Coli (boeuf).
Du cru oui, mais pas pour tous
Le cru est bénéfique, oui. Toutefois, il ne convient pas à tous les organismes. Je dirais même, à tous les systèmes digestifs, notamment aux intestins sensibles ou en crise. Ainsi, selon les personnes et la qualité de leur processus digestif, des troubles intestinaux tels que des ballonnements et des gaz, dans le meilleur des cas, peuvent apparaître. Dans cette mesure, il est important d’observer votre ressenti avec une telle absorption de fibres naturelles à bien mastiquer. Un temps d’adaptation de plusieurs jours est parfois nécessaire.
En naturopathie, nous estimons que la consommation d’alimentation vivante devrait représenter l’équivalent de 80 % de notre alimentation hebdomadaire. Ce qui signifie rien de trop restrictif et qui ne dispense pas de savourer une pizza Royale par exemple, que vous choisirez de qualité autant que possible. Il reste important de prendre en compte la vie sociale et les plaisirs dits coupables sans culpabiliser !
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« Booster son Energie Vitale – L’énergie circule en moi et tout autour de moi »
Crédits photo : Karolina Grabowska, Lukas.
Avertissement : ces conseils préventifs sont donnés pour des personnes en bonne santé n’ayant pas de problème particulier.
Les femmes enceintes et allaitantes, les enfants de moins de trois ans et les personnes très âgées sont appelées à la vigilance lors du choix d’un complément alimentaire.
Vérifiez auprès d’un thérapeute compétent si ces plantes et techniques sont compatibles avec votre situation.
Si vous êtes sous traitement médical, consultez impérativement votre médecin. En tout état de cause, soyez à l’écoute de votre corps et de vos ressentis.
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